Faire de Spring Concordia un écoquartier
Valoriser le quartier de Concordia en travaillant sur son aménagement à court, moyen et long terme pour acquérir une identité et œuvrer sur le bien-être des habitants, tel est l’objectif de la collectivité.
Le développement du quartier a commencé dans les années 1960 en accueillant des équipements de services publics, des logements collectifs, etc. Ces dernières années, l’urbanisation en fond de vallée a gagné de plus en plus les pentes des mornes avec la production de logements intermédiaires assez denses mais impactant fortement le paysage.
En termes de population, Concordia est un quartier jeune qui s’est fortement développé dans les années 1980. «25% des habitants ont entre 15 et 24 ans sur une population d’environ 5900 habitants, 18% sont des ménages monoparentaux, 18% sont des cadres et de professions intellectuelles, 18% sont des professions intermédiaires et 18% sont des employés», d’après les données de l’Insee en 2019.
Ce secteur regroupe de nombreuses administrations, associations et entreprises. Il compte sept établissements scolaires publics (cinq écoles, un collège et un lycée). En outre, il y a six établissements scolaires privés (quatre écoles, un collège et un collège-lycée). Concordia comprend également une dizaine d'organismes publics (Sécurité sociale, EDF, COM, État, gendarmerie, Caf etc.) et regroupe plus de 300 acteurs médico-sociaux (médecins, pharmacies, kinés, soignants, administratifs etc.).
«Faire de Spring Concordia un écoquartier, est un objectif fort de la Collectivité et ses élus. Nous l’avons décidé car Concordia mérite cette attention et d’avoir sa propre identité et ses propres animations annuelles», convient Louis Mussington, président de la Collectivité lors de la conférence de presse lundi. «Cet objectif doit passer par une transformation progressive du quartier, et j’insiste sur le mot progressif, car les aménagements demandent du temps d’exécution, nous le savons tous, notamment pour la Collectivité en matière de commande publique», souligne-t-il.
Un écoquartier est un projet qui concrétise une ambition partagée répondant aux besoins de tous en s’appuyant sur les ressources, les contraintes du territoire, ainsi que l’intégration des limites physiques de la terre. Mobilisant une gouvernance élargie, le projet intégré les contraintes financières, de gestion et d’usage, cinq que l’évaluation dès sa conception. Un écoquartier veille au cadre de vie et aux usages, oeuvre pour le développement territorial et s’engage envers l’environnement et le climat.
L’objectif est d’installer de nouveaux équipements et d’introduire des mesures pour améliorer le cadre de vie tels que : la sécurité, la propreté, les équipements publics, des projets et des activités pour la jeunesse, des animations culturelles et sportives.
Dans le cadre de ce projet, plusieurs travaux de proximité sont annoncés : la rénovation de la médiathèque est en cours, de nouveaux locaux poubelles seront construits d’ici début 2024 par les services techniques de la COM. Les nouvelles bornes de tri sélectifs seront installées au dernier trimestre 2023. Le démarrage des travaux pour la réhabilitation signalétique horizontale et verticale est prévu pour fin 2023, la rehabilitation de l’éclairage public sera engagé à la fin de l'année pour des travaux début 2024. Des réparations temporaires sont actuellement réalisées.
La réhabilitation des espaces verts (plantation, entretien, aménagement) démarrera fin 2023. Des travaux de réhabilitation du puit (Rue de Hollande) ainsi que des interventions diverses sur la rue de Hollande sont également prévus. EDF s’est engagé à rénover les transformateurs électriques. Un gros travail sera réalisé aussi sur le foncier de Concordia.
«Il s’agit d’œuvrer ensemble en faveur de la qualité de vie des habitants, tout en intégrant la protection environnementale. Nous sommes ici avec vous aujourd’hui pour vous présenter ce projet, qui n’est qu’à son balbutiement, et j’insiste là aussi, mais qui a l’ambition de faire de Concordia une zone pilote en matière de développement écologique », complète le président de la collectivité.
En ce sens, la collectivité devra optimiser les ressources existantes repenser l’urbanisme, les espaces verts, l’architecture et l’aménagement des rues, tout en intégrant les transformations numériques et écologiques dans les projets afin de créer en ensemble équilibré et solidaire dans la dynamique d’une stratégie économique.
«Ce travail devra se faire avec nos partenaires que sont l’État, les bailleurs sociaux, les opérateurs de télécommunication, le tissu associatif et les acteurs publics et privés du quartier et bien sûr les habitants qui seront au cœur des enjeux », conclut Louis Mussington.
Concordia concentre 52 % du parc de logements sociaux de la partie française : 518 sont gérés par la Semsamar, 256 par la SIG et 132 par Sikoa.
