06.07.2023

Un homme accusé de recel de bien d'un vol

Un homme âgé d’une vingtaine d’années était jugé par le tribunal correctionnel de Saint-Martin jeudi dernier depuis la prison de Basse-Terre en visio-conférence.

Il était accusé de recel de bien d’un vol en récidive, notamment des téléphones portables et des bagues, commis du 16 janvier 2023 au 11 février 2023. Il avait déjà été condamné pour le même fait en 2018.

Ce serait au lendemain de sa sortie de prison, soit un 16 janvier, où il était incarcéré pour d’autres faits, M.C (prévenu), «commet à nouveau un vol ». L’alerte est donnée par la victime qui dépose plainte le 11 février 2023 à l’encontre de M.C qu’elle connaissait car il était son voisin. Ce dernier lui aurait volé 7 500 dollars et trois téléphones à.

M.C est bien connu des services de la gendarmerie, son casier judiciaire porte quatre condamnations. Lors de son interpellation où il a tenté de fuir en se cachant sous un lit, les gendarmes découvriront huit téléphones portables et deux bagues.

Il nie les faits des accusations portés par la victime car selon lui il n’a pas volé de téléphone. « Je l’ai acheté pour 100 dollars à quelqu’un », cependant il indiquera aux gendarmes « se douter qu’il était volé », même s’il affirmera au tribunal de ne pas se souvenir d’avoir dit ça aux forces de l’ordre.

Selon le ministère public, les faits sont caractérisés par les preuves même si M.C conteste le vol au tribunal, il donnait d’autres éléments lors de son audition qui indiquaient qu’il était au courant de la provenance de ce téléphone. Au regard de sa situation carcérale et des faits qui ont été commis entre deux condamnations, le procureur requiert une peine de six mois d’emprisonnement avec un mandat de dépôt.

Après délibération, le tribunal déclare M.C coupable du fait qu’il lui est reproché et le condamne en répression à six mois d’emprisonnement ferme au regard de sa récidive, ainsi il n’y a pas d'aménagement de peine possible, le tribunal n’engage pas de mandat de dépôt.

Siya TOURE