30.11.2020

Le conseil de quartier numéro 2 n’a toujours pas de local

En 2018 une réforme des conseils de quartier a été menée consistant en la redéfinition des périmètres pour créer quatre conseils au lieu de six. Elle a principalement impacté les anciens conseils numéro 2 (Grand Case) et 3 (Rambaud) qui ont en partie fusionné. Ce nouveau conseil couvre ainsi Chevrise, Cul de Sac, Grand Case, une portion de la Savane et Morne O’Reilly, Mont Vernon, Saint-Louis, Rambaud, Cripple Gate, Pic Paradis, Colombier, le lotissement la Savanna et Friar’s Bay.

Selon la charte de fonctionnement, un conseil de quartier est «un organe consultatif, un lieu d’expression démocratique permettant aux habitants de contribuer à l’élaboration des politiques publiques. Il a pour mission d’encourager l’expression et la participation des citoyens dans les quartiers». Il peut soumettre au conseil territorial des projet qu’il élabore et émettre des avis sur certaines questions que le conseil territorial lui soumet. Le règlement intérieur des conseils de quartier indique aussi qu’un bilan général de leurs travaux doit être établi dans chaque conseil en présence des instances de la collectivité.

Remplir ces missions se révèle compliqué pour le nouveau conseil numéro 2 qui ne dispose toujours pas de locaux pour se réunir. Les anciens locaux des conseils 2 et 3 à Grand Case et Friar’s Bay ont été détruits lors du passage d’Irma et aucun nouvel espace n’a été mis à disposition du conseil jusqu’à présent. «Le conseil n°2 peut actuellement utiliser le local associatif de Colombier, mais ce dernier n’est pas entièrement fermé, ce qui pose problème. Nous avons également proposé au conseil n°2 d’utiliser les salles de réunion de l’hôtel de la Collectivité, mais le lieu ne leur convient pas. Nous cherchons donc une solution temporaire dans le secteur demandé. Temporaire, car à terme, la salle de réunion du conseil n°2 sera intégrée à la future Maison des Associations de Grand-Case», avait déclaré Daniel Gibbs en juillet dernier.

Depuis, le conseil de quartier a trouvé un local qui lui conviendrait à Hope Estate et en a fait part aux services compétents de la COM. Il a été demandé aux membres du conseil de monter le dossier (soumettre les plans, mesures de sécurité, du bâtiment etc.) afin que la demande puisse être suggérée et approuvée par la COM. Mais les membres considèrent que ce n’est pas à eux de le faire mais à la COM puisque c’est celle-ci qui doit «mettre à disposition un local ». La question est donc en suspens.

Dans cette attente, le conseil de quartier ne peut tenir de réunions et de permanences, de même que la personne employée par la COM* et mise à disposition de ce conseil, ne peut travailler correctement.

* Chaque conseil bénéficie d’une personne mise à disposition par la COM pour l’aider dans son fonctionnement.

Estelle Gasnet