30.01.2018

Comment les assurances vont réassurer, une réflexion est en cours

Les dégâts causés par le passage d’Irma à Saint-Martin vont coûter près de 990 millions aux assurances. Si les indemnisations vont être versées même avec du retard, la question est aujourd’hui est de savoir si les compagnies vont accepter de réassurer leurs clients, précisément ceux qui ont été le plus touchés et/ou qui se trouvent dans une zone à risque.

Jusqu’alors, les riverains du bord de mer ou d’une zone inondable pouvaient contracter une assurance sans grande difficulté. Maintenant cela risque d’être plus compliqué.

«Chaque compagnie va devoir s’interroger sur ce qui est assurable ou non, sur ce qui peut être souscrit de manière raisonnable», confie Arnaud Chneiweiss, délégué général de la fédération française des assurances (FFA). «L’assureur, son métier est de sélectionner le risque. Il choisit ou non d’assurer un bien», poursuit Arnaud Chneiweiss.

les compagnies pourraient renouveler des contrats mais avec de nouvelles conditions. Une réflexion entre les professionnels est actuellement en cours à ce sujet.  Dans cette attente, des contrats ont été renouvelés mais pour une durée limitée et plus courte que la période habituelle de souscription

Estelle Gasnet
5 commentaires

Commentaires

Avant de parler du futur, il vaudrait mieux parler du présent
La loi sur les Catastrophes naturelles prévoit un acompte dans les deux mois, puis un règlement sous 3 mois . dans une semaine, le délai sera dépassé de 2 mois
Qu'avons nous de la part des assureurs; des explications pour nous dire qu'ils sont dépassés car ils n'avaient pas prévu cette situation ...c'est inquiétant d'avoir des assureurs qui n'ont pas prévu...Que proposent ils alors ? rien de plus, il serait bon qu'ils réfléchissent a une compensation, genre indemnités de retard, pour éviter un flot d'assignations pour des demandes de dommages et intérêts

C'est clair.

On est bien d'accord que si on ne veut pas être dépassé par le nombre de sinistres on ne propose pas d'assurance contre le risque cyclonique en zone tropicale.

Quand on assure contre ce genre de risque il faut être prêt, financièrement, humainement et matériellement parlant, à gérer 34 000 dossiers en quelques semaines !

Dans le cas contraire, on se contente d'assurer les voitures avec un dossier par semaine.

Il est d ailleurs curieux que nos avocats ne se soient pas emparés de cette manne....4 mois sans action pro active d Allianz....un centre d appel certes aimable mais qui rebascule chez Allianz Caraïbes bien entendu débordé et une direction générale qui se pavane devant les médias pour dire que tout est mis en œuvre....avec d'énormes moyens.... No comment!

Et si les assureurs de Saint Martin avaient fait leur métier au lieu d'une politique du nombre de clients afin d'améliorer leurs revenus???
Quand on ne veut jouer que le rôle de Boite aux Lettres, il ne faut pas s'étonner du résultat catastrophique que l'on connaît aujourd'hui