03.11.2017

A. Girardin au sujet des profs partis : « c’était un devoir d’être présent »

Les professeurs qui ont quitté l’île de Saint-Martin et qui ne sont pas revenus, sont de nouveau critiqués, cette fois par la ministre des Outre-mer. Au micro d’Yves Calvi à RTL Matin ce vendredi, Annick Girardin a confié avoir été «beaucoup choquée» d’avoir vu des enseignants quitter l’île.
«J’estimais qu’à partir du moment où on avait mis, qu’on avait protégé sa famille, permettant aux femmes et enfants de regagner la Guadeloupe, la Martinique ou la métropole, les enseignants après quelques jours, voire semaines de sas devaient être présents - puisqu’ils sont payés - sur Saint-Martin, retourner leurs manches ou faire autre chose peut-être que d’accueillir les enfants, par exemple réhabiliter les écoles… Je suis fonctionnaire, j’ai été ministre de la Fonction publique, j’estime qu’il y avait un devoir d’être présent», a-t-elle déclaré.
La ministre des Outre-mer considère ainsi qu’il s’agit d’un «abandon de poste pour ceux qui ne sont pas revenus». Elle annonce en outre que des mesures punitives pourraient-être prises à leur encontre. Et de préciser : «je ne suis pas la seule à l’imaginer». Sans toutefois préciser le détail de ces mesures. «Tout devra être regardé, voir qui n’est pas là, pourquoi, il peut y avoir  des gens qui ne sont pas encore prêts à revenir face à des élèves, parce que psychologiquement touchés eux aussi », modère-t-elle avant de lâcher qu’il y a «un pourcentage de personnes qui devront avoir une bonne leçon… Je ne suis pas le ministre de l’Education mais je plaiderai pour».
Quelques semaines plus tôt, le délégué interministériel à la construction avait tenu le même discours dans l’émission C Politique sur France 5.

Estelle Gasnet
5 commentaires

Commentaires

elle a deja vécu une catastrophe d'une telle ampleur ?
non, personne a part nous...
c'est bien elle qui préconisait de "laisser les bagages dans un lieu sécurisé" avant de quitter l'ile parce-que "ce n'était pas prévue"... ?
En tout cas, ce n'est pas par la menace et intimidation qu'on incitera les profs a venir a SXM
alors qu'elle s'occupe de son ministère ou bien quelle ferme sa bouche !

Il ne suffit pas de venir se promener en débardeur que l'on sait ce
que les gens ont subi!!! Rédiger ensuite une connerie concernant les vents qui ne seraient pas passés, par ci ou par là quelle culture!!!!!

Il y avait bien des choses à faire ici, merci à ceux qui sont restés !

Madame la ministre,
C'est un devoir de dire la vérité. Vous devez être soit mal informé, soit négligente. Suite à vos propos, il serait intéressant de rétablir un peu les faits. Je vous les rappelle ainsi :
Après l'ouragan Irma, la préfète a ordonné des évacuations sanitaires qui ont été effectuées par l'armée Française et les comapgnies Air Antilles et Air Caraibes.
(D'ailleurs, j'en profite pour la remercier de ne pas avoir ordonné l'évacuation de la population. Grâce à elle, nous nous sommes éclatés et nous, les sinistrés, avons passé des superbes moments.
Je passe alors les soit disant "évacuations sanitaires" où nous sommes rendus compte que les premières personnes évacuées étaient non seulement des blessés, des femmes enceintes et des enfants en bas âge, mais davantage des personnes de la collectivité avec leur famille, des familles Saint Martinoises influentes, ceux de la Préfecture, de la sécurité sociale, de pole emploi, le personnel de la Chambre de Commerce, des douaniers, des gendarmes et de très vaillants policiers aux frontières... Je suis désolé si j'en oublie.
Il y a eu, selon les chiffres de la préfecture et du Secrétaire d'état à la Reconstruction 8 000 personnes qui ont quitté l’île.
Je m'interroge : "Sur les 8 000 personnes, Y a t il que des fonctionnaires et des enseignants qui ont quitté l'ile ? "
Certainement diront certains.

Ainsi, Madame, je vous demande un peu de retenue et de justesse dans vos propos.
Vos déclarations sont indignes au vu de votre poste et votre fonction.
De plus, elles sont soit partiellement fausses, soit erronées.
Il est de votre devoir de mieux vous renseigner.
Je vous prie d'agréer, Madame la Ministre, à mes sincères et loyales salutations.

C'est la même qui a dit publiquement le 5 septembre : "Nous avons préparé l’avant et l’après-passage du cyclone"...
Partout ailleurs, une telle incompétence aurait conduit à sa démission mais non elle fait la leçon à ceux qui ont dû faire face à l'impéritie de l'Etat en plus du cyclone.
Rien ne change, les guignols sont toujours au pouvoir et ils se moquent de la population.