Le CESC inaugure ses nouveaux locaux
«Nous ne sommes plus une institution nomade, notre désir aujourd’hui est d’exister et que le CESC traverse un long temps. Soyons de véritables partenaires de la collectivité et de l’Etat», a déclaré Julien Gumbs, le président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESC) mardi matin lors de l’inauguration des nouveaux bureaux situés rue de Hollande à Marigot. «C’est la première fois en quinze ans que nous avons un emplacement, des bureaux à nous, nous ne sommes plus des fantômes mais sommes désormais en voie d’émancipation», a-t-il ajouté.
Plusieurs personnalités étaient présentes à l’inauguration, dont des représentants de l’Etat et de la Collectivité. Dominique Louisy, vice présidente, espère de bonnes relations entre le CESC et la nouvelle équipe politique et que celle-ci prenne en considération ses avis ; jusqu’alors les avis (sollicités sur certains thèmes de manière obligatoire selon la loi organique) n’étaient que lus lors des séances plénières du conseil territorial.
Julien Gumbs a tenu à souligner une amélioration des relations avec la COM. Elles sont moins distantes et plus faciles. «Les choses se sont apaisés aujourd’hui», a-t-il confiées.
De son côté, le préfet Vincent Berton est convaincu du rôle du CESC à Saint-Martin. «Il a sa fonction d’expertise ainsi que d’évaluation sur le territoire. Il doit permettre d’éclairer l’avenir et contribuer à aider l’Etat, les élus à prendre les bonnes décisions », conçoit-il.
Le Conseil Economique, Social et Culturel constitue la seule institution publique dont le rôle prévu par la loi organique est de conseiller et accompagner en toute objectivité la collectivité de Saint-Martin. Julien Gumbs a insisté sur son engagement. «Nous formons une assemblée, nous réfléchissons ensemble afin émerger des idées au profit de la population saint-martinoises », convient-il.
Enfin, lors de la cérémonie George Gumbs, qui a été le premier président du CESC, a été mis à l’honneur. «Cela a marqué ma vie, j’ai appris énormément », a-t-il confié.
