25.11.2020

Transport scolaire : l'Upesm écrit à Emmanuel Macron et Daniel Gibbs

«L’Union des Parents d’Elèves de Saint-Martin souhaite attirer votre attention sur la situation à Saint-Martin à laquelle fait face une grande partie des élèves du second degré», c’est ainsi que débute le courrier date du 23 novembre envoyé par l’Upesm au président de la République, aux ministres de l’Education nationale et des Outre-mer. Précisément l’association dénonce la situation vécue depuis plusieurs jours par les élèves qui doivent se rendre par leurs propres moyens à l’école suite à la cessation du ramassage scolaire par les quatre sociétés de transport

«En janvier 2020, les transporteurs scolaires ont entamé une grève pour le non-paiement des prestations. Après discussion,  une partie a été versée et le ramassage scolaire a pu reprendre. Le 3 novembre, ils ont décidé une nouvelle fois de ne pas honorer leur marché et donc de ne pas assurer le transport des élèves du fait du non-paiement de leurs factures. A ce jour, la situation reste en standby et le transport des élèves n’est toujours pas garanti », explique la présidente de l’Upesm, Angèle Hodge.

«Pour se rendre à l’école ou rentrer à leur domicile, les élèves doivent se battre afin de trouver une place dans les bus, voire d’en prendre plusieurs et traverser une route dangereuse sans chaussée et très mal éclairée. Certains parents d’élèves déjà très affectés par la crise sanitaire, se sentent démunis pour permettre à leur enfant de se rendre à l’école pour s’instruire. Le droit à l’Education est pourtant un droit fondamental qui n’a que trop de fois été bafoué. Ces élèves méritent d’avoir tout autant de chances que les autres élèves de la Nation », considère l’association.

En parallèle, l’Upesm a envoyé un autre courrier au président de la COM sur le même sujet afin de lui demander une rencontre. Avec les acteurs locaux, elle souhaite «trouver des solutions concrètes pour le bien des élèves ainsi que de leurs parents ». Elle considère que le remboursement de la prestation des non assurées n’est pas suffisante.

Estelle Gasnet