07.10.2020

Enfouissement des réseaux : ce qu'il reste à faire

Suite au passage d’Irma en septembre 2017, la nécessité d’enfouir l’ensemble des réseaux a été actée. Trois ans plus tard, EDF qui avait déjà une partie de son réseau enterré, a quasiment achevé l’enfouissement de 80 km restants. EDF doit encore réaliser un tronçon à Morne O’Reilly et Rambaud, elle estime qu’elle aura achevé son chantier d’enfouissement au 31 mars 2021.

En revanche, «l’installation de la fibre optique par la SAS Tintamarre et les opérateurs associés ainsi que la rénovation des canalisations d’eau et d’assainissement par l’EEASM demandera encore plusieurs mois de travaux», indique la Collectivité. «La SAS Tintamarre prendra en main les travaux d’enfouissement de la fibre optique (réseaux numériques) restant à réaliser, sur les trois prochaines années. Les premiers chantiers concerneront des tronçons sur les réseaux routiers principal et secondaire. Un calendrier de travaux sera communiqué», précise la COM.

De son côté, l’établissement des eaux et de l’assainissement (EEASM) prévient de la nécessité de lancer plusieurs chantiers de rénovation des canalisations d’eau et de la création de réseaux d’assainissement, au cours des prochains mois, sur le réseau routier principal. «Au regard de la vétusté des canalisations, Saur est contrainte d’intervenir sur des casses régulières, jusqu’à trois interventions par jour en moyenne, ce qui n’est pas sans perturber la circulation routière», justifie l’EEASM.

Le président de la COM souhaite à que «ces travaux soient réalisés autant que possible de nuit avec la mise en place de déviations ». Il a réuni l’ensemble des opérateurs fin septembre (EEASM, Dauphin Télécom, MSR Cable TV, EDF et Saur) afin de leur demander «de se coordonner entre eux pour une meilleure efficacité d’action. Chaque opérateur devra remettre à la Collectivité son calendrier de travaux dans les plus brefs délais et informer le directeur général adjoint de la délégation cadre de vie de toute intervention sur le réseau public pour obtenir une autorisation en bonne et due forme».

Une fois ces travaux d’enfouissement terminés, la COM lancera la réfection globale du revêtement routier (asphalte). Il a alors rappelé aux opérateurs «qu’une fois les tronçons de route resurfacés, il sera strictement interdit de creuser l’asphalte sans autorisation préalable de la Collectivité (arrêté du Président). Cette autorisation officielle obtenue, l’entreprise qui réalisera des travaux (électricité, fibre, eau, câble TV) devra impérativement remettre la route en état. L’entreprise devra utiliser de l’asphalte pour reboucher et non plus simplement du béton». Daniel Gibbs a également demandé à ce que les entreprises n’attendent pas plusieurs jours avant de reboucher un trou sur la chaussée après leur intervention. « Vous avez aussi votre responsabilité. Je vous demande de procéder systématiquement au rebouchage des trous, il en va de la sécurité de nos concitoyens », a-t-il insisté.

La première tranche de rénovation des routes débutera fin octobre par le boulevard de Grand Case.

Estelle Gasnet