10.02.2020

Le site de Teahupo’o en Polynésie choisi pour accueillir les épreuves de surf des Jeux 2024

En déplacement en Polynésie française la semaien dernière, la ministre des outre-mer, s’est rendue sur le site de Teahupo’o, retenu comme site d’accueil pour les épreuves de surf des Jeux olympiques de 2024 par le conseil d'administration (CA) du Comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 (COJO), le 12 décembre dernier.

Annick Girardin, a ainsi pu "découvrir pour la toute première fois la zone de compétition envisagée et les vagues cristallines de ce site mythique qui fait rêver des millions de surfeurs à travers le monde", indique le ministère dans un communiqué.

Véritable trésor ultramarin, Tehuapo’o constitue un terrain de compétition unique, situé sur le territoire qui a vu naître la pratique de ce sport. Il fut ensuite découvert par les Européens au XVIIIe siècle.

La ministre des outre-mer s’est vue présenter, par la même occasion, les aménagements et infrastructures à réaliser pour l’accueil de la compétition qui seront construits en lien avec la population, dans le respect de l’environnement et en veillant à laisser un héritage durable aux Polynésiens après la fin de la compétition.

L’accueil de cette épreuve de surf représente de nombreux enjeux pour le développement la Polynésie dans les domaines sportif, touristique, économique, notamment par la création de nombreux emplois.

Cet évènement mondial offrirait à la Polynésie française et aux territoires d’outre-mer avant, pendant et après la durée des épreuves une notoriété sans précédent et participerait très largement à accroître leur visibilité.

«Les Jeux 2024 pourraient offrir à la France une opportunité inégalée de faire découvrir à la fois le berceau du surf et un site époustouflant. Quelle visibilité ce serait pour ce spot mythique ! Aux côtés du stade de France et de la Tour Eiffel, Teahupo’o deviendrait, j'en suis convaincue, un symbole pour les outre-mer et pour la France.", a-t-elle déclaré.

La candidature de Teahupo’o doit être validée en mars prochain par le Comité international olympique

Anonyme