17.09.2019

Baisse du nombre de contrats aidés et des demandes d'activité partielle en 2018 à Saint-Martin

La direction régionale de l’emploi de Guadeloupe (Dieccte) a publié le bilan des politiques de l’emploi menées en Guadeloupe et à Saint-Martin l’an passé. Le document présente un bilan mesure par mesure avec des données chiffrées dont deux concernent précisément Saint-Martin.

Contrats aidés

Une baisse 16,4 % du nombre de contrats dits parcours emploi compétence (PEC) ou anciens CAE-CUI est observée à Saint-Martin : 351 contrats ont été signés en 2018 dans le secteur non marchand (associatif) contre 420 en 2017. A titre comparatif, 608 PEC ont été conclus en Guadeloupe l’an passé. «La baisse des contrats est liée à la réorientation des politiques publiques en faveur de l’élévation des compétences par la formation », explique la Dieccte.

Dans le secteur marchand, les entreprises ont signé 92 contrats initiative emploi (CIE) à Saint-Martin ; c’est un peu plus du tiers de CIE enregistrés par la Dieccte Guadeloupe en 2018.

Activité partielle

Dispositif très prisé par les entreprises après le passage d’Irma à Saint-Martin, l’activité partielle enregistre une baisse de 40 % du nombre de demandes qui passe de 727 en 2017 à 435 en 2018.

Cela représente 1,38 million d’heures autorisées, soit 37 % de moins qu’en 2017. «En revanche, le nombre d’heures consommées s’établit à 1 119 563, en progression de 39% en raison du délai du traitement des dossiers d’indemnisation », note la direction de l’emploi.

Le dispositif a bénéficié à 1 515 salariés en 2018 et 2 563 en 2017. «57 % d’entre eux sont des femmes et 60% des employés, techniciens et agents de maîtrise. Le principal secteur concerné demeure l’hébergement et la restauration à l’instar de 2017 », précise la Dieccte.

Pour ce qui est des autres dispositifs (Parcours Contractualisé d'Accompagnement vers l'Emploi et l'Autonomie, Insertion par l’Activité Economique, contrats en alternance, Plan d’Investissement dans les Compétences), aucune donnée chiffrée propre à Saint-Martin n’est disponible.

Enfin, concernant la Garantie Jeune*, très peu de jeunes qui sont ni en emploi, ni en formation et ni en étude à Saint-Martin âgés entre 16 et 26 ans ont sollicité l’accompagnement auquel ils avaient droit  pour favoriser leur insertion dans l’emploi. En Guadeloupe en 2018, 408 sont entrés dans le dispositif, soit + 24 % sur un an.

 

Estelle Gasnet