14.03.2019

Exercice annuel sur le risque tsunami dans la Caraïbe

La préfecture participe aujourd’hui à un exercice annuel sur le risque « Tsunami » dans la Caraïbe.

Chaque année depuis 2009, le Ggroupe intergouvernemental de coordination du système d'alerte au tsunami et aux risques côtiers de la zone caribéenne organise un exercice grandeur nature pour se préparer au risque majeur de submersion marine. Une cinquantaine de pays et territoires dans les Caraïbes, représentant près de 200 000 personnes participent à l’exercice.

Déroulement de l’exercice aujourd’hui

Selon le scénario établi, un séisme fictif de magnitude 6.0 générera l’effondrement du flanc du volcan Kick’em Jenny près de l’île de la Grenade. L’impact sur les îles du Nord sera faible. Le centre de réception de l’alerte (Météo France) va recevoir un appel du centre d’alerte au tsunami

d’Hawaï (centre d’alerte pour les Caraïbes). Dès réception et transmission au centre de gestion de l’alerte (en préfecture de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin), l’ensemble des acteurs (collectivités, services de l’État...) activeront les procédures d’alerte et d’information du public.

Cet exercice permettra de tester :

  • Le système d’alerte montante vers les autorités publiques responsables de la gestion de crise ;
  • les procédures de diffusion de l'alerte descendante rapide vers la population (les services opérationnels, les collectivités, les opérateurs et les médias) ;
  • Les procédures d’alerte des établissements scolaires publics et privés et les modalités de préparation à l’évacuation.

Les services de l’État seront mobilisés pour tester les moyens de communication et le Centre Opérationnel Départemental sera activé par la Préfète en lien avec les deux collectivités.

RAPPEL DES CONSIGNES A LA POPULATION

  • Se préparer face à une alerte Tsunami

Quelles sont les manifestations concrètes d'un tsunami ?

Retrait de la mer loin de la côte puis remontée très rapide qui engendre des courants violents et destructeurs.

Selon le relief du littoral, l’effet de la vague est amplifié.

De même, dans les ports et les baies qui constituent un espace fermé, les vagues vont se succéder les unes après les autres à un intervalle de 10 à 20 minutes, avec des courants importants et des tourbillons.

Enfin, dans les situations extrêmes, le tsunami se manifeste par une série de vagues géantes pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres de haut espacées dans le temps (entre 20 et 40 minutes).

  • Agir avant

Soyez attentifs à certains critères précurseurs si vous résidez dans une zone côtière :

Si un tremblement de terre important, une éruption volcanique sous-marine viennent d’avoir lieu.

Si vous constatez une baisse importante du niveau de la mer, qui se retire et découvre la plage sur une distance inhabituellement longue, ou si vous entendez un grondement.

Ne restez surtout pas dans les zones proches de la côte et soyez attentif à un éventuel message d’alerte tsunami.

  • Préparez-vous

Repérez un endroit où il sera possible de vous mettre à l’abri et l’itinéraire pour le regagner.

Préparez un kit d’urgence avec l’équipement nécessaire (médicaments, papiers d’identité, lampe de poche etc.), détaillé dans le Guide de préparation aux situations d’urgence.

 

Que faire en cas de tsunami ?

  • Si vous êtes à terre

Restez à l’écoute de toutes les consignes délivrées par les autorités.

Dès l’alerte, éloignez-vous le plus loin possible des côtes ou essayez d’atteindre un promontoire à quelques dizaines de mètres pour être épargné (un petit tsunami peut en effet être extrêmement violent jusqu’à plusieurs kilomètres plus loin).

Emportez, si vous avez pu les rassembler au préalable, les équipements de première nécessité (lampe de poche, radio portative, eau potable, nourriture, médicaments, couvertures….).

Ne descendez jamais sur la plage pour observer un tsunami.

Les vagues de tsunamis ne roulent pas et ne cassent pas : il est inutile et dangereux de vouloir en profiter pour faire du surf.

Grimpez sur le toit d’une habitation ou la cime d’un arbre solide ; en dernier recours, accrochez-vous à un objet flottant que le tsunami charrie.

Ne prenez la mer sous aucun prétexte.

Ne téléphonez qu’en cas d’urgence vitale, pour laisser les secours disposer au mieux des réseaux téléphoniques.

  • Si vous êtes en mer et qu’un avertissement de tsunami est publié, ne retournez pas au port.
  • Que faire après un tsunami ?

Restez hors de la zone dangereuse tant qu’un avis de retour à une situation normale n’a pas été émis par les autorités.

Si vous êtes en mer, restez à l’écoute des autorités pour vous assurer que les conditions d’un retour au port sont favorables.

Avant d’utiliser l’eau du robinet pour des usages alimentaires (boisson, préparation des aliments, cuisson,…), assurez-vous auprès des autorités locales qu’elle soit potable et, dans tous les cas, faites couler l’eau afin de nettoyer le réseau et d’évacuer l’eau qui a stagné.

En cas d’utilisation de l’eau d’un puits privé, renseignez-vous également auprès de la collectivité avant de le remettre en service et de l’utiliser à nouveau pour des usages alimentaires.

Vérifiez l’état des aliments congelés/réfrigérés et jetez-les si vous avez le moindre doute.

Afin de prévenir les intoxications au monoxyde de carbone et en cas d’utilisation de groupes électrogènes, veillez à respecter les consignes d’utilisation et à les placer à l’extérieur du bâtiment.

 

Anonyme