26.11.2018

Cité scolaire : les classes mobiles du collège ne seront pas terminées fin novembre

Le collectif Parents, Enfants, Professeurs a organisé une conférence de presse vendredi 23 novembre pour constater le retard dans la construction des classes mobiles.

« Nous sommes très inquiets, principalement au sujet de la mise en service des classes mobiles initialement promise en septembre, puis à la Toussaint, puis fin novembre » indique Lynn Taylor, membre du collectif Parents Enfants Professeurs. Vendredi 23 novembre, le collectif avait donné rendez-vous à la presse en fin d’après-midi à la cité scolaire, notamment pour faire un point sur l’avancée de la construction des classes mobiles.

Fin octobre, lors de la visite de chantier du recteur, Frédéric Joséphine, président de PSB, l’entreprise mandatée par la COM pour réaliser les travaux, avait annoncé : «nous aurons terminé les six classes du collège d’ici fin novembre ».

Force est de constater qu’une semaine avant l’échéance, les travaux sont loin d’être terminés. « On voit qu’ils travaillent alors ils peuvent nous surprendre » déclare Lynn Taylor, essayant de rester optimiste. Jusqu’à ce que l’entrepreneur vienne à la rencontre du collectif : « les délais ne seront pas maintenus. Nous avons pris du retard car nous avons eu trois semaines de pluie. On avance tant qu’on peut mais on ne peut pas faire travailler les gars sous la pluie. Aujourd’hui on ne donne plus de date mais ce sera fini d’ici la fin de l’année ».

Sept ouvriers travaillent sur le chantier, comprenant une équipe supplémentaire de nuit de 16 heures à 22 heures. En plus des aléas de la météo, l’entrepreneur invoque l’absence de main d’œuvre qualifiée sur l’île, l’empêchant de recruter davantage : « s’il y avait de la main d’œuvre on serait quinze à travailler dessus. Mais, on est en relation avec la Martinique et la Guadeloupe, il n’y en a pas. Il faudrait qu’on puisse faire rentrer de la main d’œuvre étrangère ».

Une fois que l’entreprise aura terminé de monter les six classes mobiles (trois bâtiments de deux étages avec une classe par étage) pour la partie collège, elle s’attèlera à la partie lycée (quatre classes). Mais cette deuxième phase devrait selon elle être plus rapide, les ouvriers ayant pris le coup de main.

« De ce bâtiment dépend l’allègement des salles de classe de la partie collège, et donc de la partie lycée » explique le collectif qui souligne que les cours d’exploration en seconde n’ont toujours pas pu commencer, faute de salle disponible. Parents, enfants et professeurs ont aussi hâte que des salles de cours soient libérées afin que les emplois du temps des élèves, aménagés depuis la rentrée et laissant de longues plages horaires libres, obligeant les familles à jongler, puissent revenir à la normale.

Fanny Fontan
2 commentaires

Commentaires

Oh, je ne m'y attendais pas du tout !

Seuls les naïfs ont cru en la fable de la collectivité de plus en plus incompétente. Le début de mandature a laissé une impression de compétence et d'efficacité.Mais les masques sont tombés. La gestion post Irma est une catastrophe énorme. Gibbs ne peut plus compter sur mon vote !