01.10.2018

Vers de nouvelles conditions pour être assuré

Lors du petit-déjeuner entre Emmanuel Macron et les socioprofessionnels, le problème des assurances a été soulevé, précisément celui du non renouvellement des contrats lorsque les biens se trouvent dans des zones à risques.

Pour la fédération française des assurances dont le président a accompagné le chef de l’Etat à Saint-Martin, il est nécessaire «de développer la culture du risque et la prévention» car ces territoires sont «régulièrement exposés à des événement naturels souvent destructeurs». «Les assureurs participent en partenariat avec le ministère des Outre-mer, à la sensibilisation des populations au risque cyclonique à travers la diffusion d’informations pédagogiques», précise-t-elle.

De plus, «la profession accompagne la reconstruction des habitations et des bâtiments sinistrés en veillant à ce qu’ils soient rendus plus résilients et intègrent dès leur conception les risques climatiques naturels », indique-t-elle. Et de préciser : «la pose de volets anticycloniques et l’entretien régulier des toitures et de leur fixation aux charpentes font notamment partie des recommandations pour les constructions en zones particulièrement exposées.»

De son côté, Emmanuel Macron a confirmé que des constructions seront possibles dans les zones dites vulnérables à la condition qu’elles respectent des normes définies par l’Etat, la COM et les assurances (constructions démontables, etc). Il a aussi déclaré que l’Etat s’attachera à ce que les règles soient respectées et que les compagnies assurent les biens.

Enfin, le dispositif de catastrophe naturelle est en train d’être modifié pour qu’il soit « plus rapide et plus incitatif », a annoncé Emmanuel Macron. Sa refonte sera présentée d’ici l’été 2019.

Estelle Gasnet