24.07.2017

Les gendarmes tombent dans un guet-apens mis en place par des jeunes

Les jeunes ont fait croire à une rixe à Quartier d’Orléans pour faire venir les gendarmes.

Le 11 juillet vers 00h00, le centre opérationnel de la gendarmerie reçoit deux appels d’urgence signalant un rixe avec arme blanche en cours à Quartier d’Orléans.
Deux patrouilles de gendarmerie sont alors immédiatement dépêchées sur les lieux. A l’approche du lieu de l’intervention sur la route nationale 7 à Quartier d’Orléans, les gendarmes sont soudainement et brutalement pris à partie par un groupe d’individus qui jettent de nombreux projectiles sur les véhicules. Une lourde pierre brise la vitre d’un véhicule et manque de peu de blesser un gendarme au niveau de la tête.

Aucune rixe n'était en cours, indique la gendarmerie dans un communiqué de presse. L’appel téléphonique était malveillant et le guet-apens préparé.
Les militaires se sont alors placés en poste fixe à une centaine de mètres des faits. Puis, le groupe d'agresseurs déterminé progresse à nouveau vers les gendarmes et recherche la confrontation par des jets de pierres et insultes.
Les militaires quitteront la zone pour éviter toute surenchère dans l’emploi de la force.

Une enquête de flagrance est alors ouverte sous la direction du groupe de police judiciaire de la communauté de brigade de Marigot.
Les lundi 17 juillet et mardi 18 juillet à Quartier d’Orléans, des opérations judiciaires permettent l’interpellation de sept jeunes saint-martinois. Impliqués dans ces violences en bande organisée avec arme, ils sont tous placés en garde à vue.

Le mardi 18 juillet en fin de journée, il est mis fin à leur garde à vue et ils se voient notifier les décisions pénales suivantes :

- l’auteur des appels malveillants est mis en examen pour divulgation d'information fausse de sinistre de nature à provoquer l'intervention des secours et sera convoqué devant le juge des enfants et la protection judiciaire de la jeunesse

- l’individu majeur impliqué dans les violences est convoqué en audience correctionnelle en septembre 2017.

- trois individus mineurs impliqués dans les violences ont reçu des convocations devant la protection de la jeunesse judiciaire et juge des enfants ou délégué du Procureur.

- En l’absence d’élément à charge deux mineurs sont mis hors de cause.

Anonyme
4 commentaires

Commentaires

NON A LA VIOLENCE !!!!

Et ou sont les parents? Si des mineurs se conduisent de cette manière, on peut penser que les parents laissent faire, et même que ce sont eux qui les ont envoyés?
Dans un sens ou dans l'autre, c'est bien les parents qui sont les principaux responsables. On est en droit d'espérer qu'ils paieront au moins la vitre brisée???

Que c'est affligeant!! d'abord j'adresse ma sympathie aux gendarmes et heureusement qu'ils ont fait en sorte de ne pas aller à la confrontation. Sinon, qu'est ce qu'il peut se passer? une émeute, des blessés, voitures renversées...la terreur quoi.
pour ma part, je pense que lorsqu'on provoque ce type de piège, il y a tentative de meurtre avec préméditation, ce n'est pas juste de la délinquance ou de la violence en bande. Ces gens avaient clairement décidé de se confronter aux gendarmes. Mais comment peut-on en arriver là sur notre île? faut-il faire comme les 1000 personnes qui nous ont quitté depuis 2012?

Je ne suis pas pour ce genre de délits....mais je suis un penseur et un connaisseur de ma population! Surtout les jeunes !!!

La vrai question serait de demander a ces jeunes Le Pourquoi ? Car je ne serai pas surpris de savoir que c'est une représaille. Car les manières d'agir des Gendarmes(les mobiles) envers ces jeunes sont très provoquant... ceci c'était déjà fait il y a quelques années de sa à Sandy Ground à cause de Gendarmes qui ont abusé un jeune lors de sa garde a vue, et après on refusé de prendre sa plainte !!!