08.02.2017

Sécurité routière : renforcement des contrôles et des sanctions

Lors d’une conférence de presse sur le bilan de la délinquance, les autorités ont annoncé le renforcement des moyens de lutte contre les conduites à risque.

Le nombre d’accidents de la route n’a pas augmenté en 2016 ; les autorités en ayant constaté quarante-trois à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy contre quarante-deux l’année précédente. Toutefois, le chiffre demeure préoccupant pour les services de l’État qui entendent ainsi renforcer les moyens de lutte contre les conduites à risque. Notamment à Saint-Barthélemy où les conduites sous l’état d’un empire alcoolémique et l’emprise de produits stupéfiants sont nombreuses. «Nous avons des taux très élevés», note le commandant Sébastien Manzoni. Une «situation hors norme».

En 2016, vingt-trois accidents dont quatre mortels se sont produits à Saint-Martin et vingt dont trois mortels à Saint-Barth. «Il n’y a pas de fatalité dans la commission d’un accident», tient à faire comprendre le procureur de Basse-Terre, Samuel Finielz. «Ils sont dus au non-respect des règles de sécurité routière», ajoute-t-il avant d’annoncer que «nous allons entrer dans une phase répressive accrue». «Les contrôles vont être mieux ciblés et les sanctions seront plus fermes et sévères. Par exemple, des véhicules pourront être confisqués», détaille-t-il. Ces opérations seront menées dès demain jeudi sur les deux îles.

Pour la préfète Anne Laubiès, il est impératif que «les comportements changent». «Cela n’est pas facile et va prendre du temps», admet-elle.

Crédit photo : gendarmerie de Guadeloupe et des îles du Nord)

Contrôle des deux-roues

Sur les deux îles, les deux-roues feront aussi l’objet de contrôles. Il s’agira notamment pour les gendarmes d’apprécier la vitesse maximum des deux-roues, cela se faisant avec un appareil spécifique. «La police territoriale de Saint-Barthélemy s’est déjà dotée d’un curvomètre. Ici, à Saint-Martin, nous utiliserons celui de la Guadeloupe», précise le commandant Manzoni.

 

 

 

 

Estelle Gasnet
3 commentaires

Commentaires

Je dirais qu'en comparaison de SBH, SXM est bien moins impliquée si on se rapporte au nombre de conducteur et véhicules en circulation. Sauf erreur de ma part, SXM 35 000 habitants et SBH 10 000 (environ pour nos 2 iles). Et je fais abstraction des véhicules de la partie hollandaise qui circulent chez nous et réciproquement.
4 tués sur nos routes sont 4 tués de trop, et j'imagine que les blessés souffrent souvent durant toute leurs vie des séquelles.
Alors oui, j'encourage nos gendarmes à rendre nos routes plus sûres. Cependant, la criminalité est aussi un fléau qui aura fait plus de tués que la route. Alors j'espère que les gendarmes affectés à la route ne seront pas ceux qui sont chargés d'assurer la sécurité publique, même si il peut y avoir des points communs. Croyez moi , j'ai beaucoup plus peur de traverser certains quartiers que de mourir sur la route.

De toute façon, ce sont toujours les mêmes qui subissent les foudres répressifs des autorités;
Combien de scooters, de T-max, de motos sont contrôlés???
Combien de bus en zones interdites, de camions surchargés, etc etc sont contrôlés ?
Pour moi, la dernière en date : téléphone au volant, rue Générale de Gaulle, dans un embouteillage, à l'arrêts depuis 15 mns...

ET je parie que tu as payé ton PV parce que tu es correctement immatriculé.
Ce qui n'est pas le cas général malheureusemnt.
Bref, nos gendarmes ont du pain sur la planche s'ils veulent faire le boulot correctement.
Je crains que trop de repression va inciter les fous du volant, les brutes, les inciviques notoires à faire des délit de fuite et mettre non seulement les gendarmes en danger mais ceux qui sont autour également. SXM ce n'est pas comme en France métropolitaine, ce qui marche là bas ne marche pas toujours ici.